Le Mont Razet


Trajet auto

De Nice, prendre l'autoroute direction Menton, descendre à Menton (30 kilomètres), suivre les panneaux "Sospel". Plus loin, on prend la direction "Sospel par le col de Castillon". On laisse le village de Castillon sur la droite et on arrive au col homonyne. On passe un tunnel, juste à sa sortie, on tourne à gauche direction "Escarène Col de Brouis". Un tourne à gauche guère plus loin, au panneau "cimetière". On laisse un petit embranchement à droite, puis on laisse le cimetière sur sa gauche, et on arrive à l'entrée d'une desserte de villas, panneau "Col de Razet Baisse de Scuvion", et panneau sens interdit (sauf aux riverains). On gare à ce niveau.
Au total, une quarantaine de kilomètres, environ 3/4 d'heure de route.


Trajet pédestre

On continue à pieds sur la route. De part et d'autre, des villas, avec des chiens agressifs qui se jettent sur leur clôture en aboyant. Un petit peu plus loin se détache à gauche un sentier purement pédestre; il est inutile de le prendre (il ne fait qu'évoluer parallèlement à la route), sauf si l'on veut aller du côté de la Baisse de Scuvion (quelques mètres après le début du sentier, on arrive à une bifurcation: à gauche, on part vers Scuvion, à droite, on retourne sur la route). La route se termine par l'entrée à une villa, on tourne à gauche juste avant celle-ci sur un sentier guère plus étroit qui monte légèrement; panneau "interdit aux motos et 4x4". Ce sentier communal (comme un panneau le précise un peu plus loin) évolue en parallèle de la montagne du Razet; on dépasse une maison en ruine à gauche, et guère plus loin, on le quitte pour un autre sentier plus étroit qui se détache en montant à gauche. Le sentier évolue au flanc de la montagne (en contrebas de petites falaises), le décor est une médiocre forêt de feuillus. A mesure que l'on monte, la végétation s'embellit (il y a de plus en plus de conifères) et une large vue se détache vers la mer et la côte. La Corse est visible par temps clair.
A deux reprises le sentier se partage en deux mais les deux branches se rejoignent un peu plus loin (la première fois, en pleine forêt, le plus court est le chemin de gauche; un peu plus haut, dans un endroit plus rocailleux, le plus court est le chemin tournant à droite, une petite bordure de pierre barre symboliquement l'embranchement à gauche).

Après une bonne heure de marche, on rejoint un sentier qui évolue de façon plus transverse à la montagne, et qui arrive de la Baisse de Scuvion. On tourne à droite pour continuer à monter jusqu'à l'extrémité de la crête du Razet, où se trouvent des constructions militaires en ruine. On quitte alors le sentier pour aller à gauche longer la crête du Razet et atteindre après une bonne demi-heure supplémentaire le sommet même du mont. La vue sur les montagnes du Mercantour, très partielle et temporaire au cour de la montée, se révèle de façon grandiose au cours des tout derniers mètres. La forêt de conifère est jolie (évidemment les arbres ne sont pas ce qu'il y a de plus beau, mais vu la proximité du bord de mer, on est agréablement surpris par leur dynamisme). Il n'y a pas de trace de la table d'orientation annoncée sur la carte.
Le point culminant est matérialisé par un poteau de bois. A nos pieds, la Baisse de Scuvion, boisée, et fortifiée. En bas, la vallée de la Bévéra. Derrière, une vue très large sur les sommets du Mercantour.

Au total: deux heures de montée, on passe de 706m à 1285m.


A noter que la Corse est souvent visible du côté de l'arrière pays mentonais. Pour avoir un maximum de chance de l'observer, il faut aller à un point de vue assez élevé (on en trouve d'accessibles en voiture, par exemple, la route entre le col de la Madone et St Agnès), en fin d'automne ou en hiver, vers l'heure du coucher du soleil, un jour de beau temps avec du mistral (soufflant de préférence depuis déjà au moins un jour). Si tous ces critères sont réunis, je serais très étonné que vous ne voyiez par émerger au loin les montagnes de Corse; mais il ne faut pas s'attendre à voir les contours avec netteté, et les photos sont en général décevantes (aux premiers temps de l'astronomie, les dessins réalisés par les observateurs étaient meilleurs que les photographies; en fait, le cerveau corrige de lui-même les ondulations de l'image et produit un résultat plus net qu'un instantané de la réalité). Plus simplement, il arrive aussi que l'on parvienne à voir la Corse depuis Nice, sur la promenade des anglais !


Retour au sommaire